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Beausemblant d'hier
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24 avril 2011

L'ECOLE -

Petit à petit, j'arrive à toucher des personnes qui ont été, ou se sont impliquées au sein d'associations, ou mieux encore, au coeur de cette vie locale, la mairie.

En la personne de Pascal Gardon, je peux affirmer que j'ai touché un "gros client".

Mais comme pour  beaucoup d'entre nous, il est aussi démuni de photographies de son époque, même si elle n'est pas si lointaine. La photographie ne faisait pas encore partie de notre quotidien autant qu'elle peut l'être de nos jours.

Aujourd'hui quelle que soit la situation, avec un numérique gros comme un paquet de P4, (*) ou le portable surtout, à portée de main (pléonasme : car en fait il est carrément gréffé). Clic !  Indispensable à tout humain agé de plus de 6 ans déambulant sur la voie publique,  l'ustensil collé irrémediablement à l'oreille ou positionné à 30 cm du regard, la  photo n'est qu'une manière d'intégrer un monde en mode son et vidéo. Clic !  En fait ceci n'est  que du bruitage.. car comprenez vous encore le sens de ce mot ? Clic.

Mais là j'ammorce un débat sur lequel il faudra bien se pencher un jour.  Avez vous déjà pensé à ce que l'écrivain pourra écrire dans quelques décénies lorsqu'il voudra mettre une onomatopée sur le bruit que fait un appareil photo moderne ? L'ouverture de l'objectif d'un portable ou d'un  numérique n'a rien à voir avec le mécanisme d'un bon vieux boitier ou encore du jetable ; je ne parle pas du bruitage de la prise d'une photo à ses débuts ???  Silence ... Au pire entendait-on  "ne bougeons plus !" après avoir expliqué de long en large l'installation de l'appareil et des personnages.  Rendez vous compte du raccourci que l'écrivain s'est accordé depuis les débuts de la photographie face à une séance de photos. Clic !

CLIC ? nous sommes plus proche du tzzzik ! Il y a le biiiip  ! Mais biiiip ! pour toutes les générations du 20 éme cela ne s'adapte pas à la photo !!!

Bon, nos enfants, nos petits enfants vont faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de photos... Beaucoup, beaucoup , beaucoup ne seront jamais regardées plus de 2 fois, et encore beaucoup etc... disparaitront dans les 7 années à venir (résultat apparemment  d'une étude) de nos ordinateurs.

Conclusion : Tout ceci pour vous expliquer que l'on manque de photos de nos années passées, mais qu'à l'heure actuelle même si l'on en prend énormément, nos petits enfants ne disposeront de pas plus de photos que nous au même âge, (en gros 60 ans), peut être moins encore !!!

La photo était toujours liée à l'évennement, à l'exceptionnel, ce qui nous réduit tous à posséder à quelques détails près,  les mêmes clichés, pour les mêmes évènements.
Ce que j'espère toujours, c'est de trouver des photos prises lors de petites fêtes, de vogues, de bals etc.. Si parmi vous quelqu'un a des films, en 8 ou super 8, en cassette vhs, je peux aussi m'en servir...

Je suis tout de même bien heureux d'avoir eu à scanner toutes les photos de Pascal qui complèteront, après celles du foot  quelques années scolaires suplémentaires à la collection...

1967 - 1968

ecole_beaus_67_68_red

Commentaires de Max Four

1er rang : Dominique Peyraud,Paszcal Gardon,? Delosun,Jean Michel Ferere, Agnes Couix, Bernard Desmeure,?,Bernard Gustin  Gilbert Degache,Roland Greve, Annie Periolat

2eme rang: Pascale Chareyron, Ourda (?), Martine Magnouloux, Béatrice Sarrazin, Franck Gardon,Corine Pérot, Marie Thérèse Béranger, Annick Boenovec,Catherine Boenovec, Maryse Robin, Christiane Periolat, Agnés Vernes,

3eme rang : Janine Veyrand,Max Four,Christine Brunet,Joelle Lafuma,Michel Desmeure,Françose suslec,Marise Girardin,?,Louison Hebrard,André Perret, Hervé Vernes

4eme rang : Jean Grange,Jean Louis Bonnet,Jean Noel Four,Michel Veyrand,Alain Faure,Bernard Veyrier,Michel Dreveton, J.C Dreveton,Jean Luc Lecoeur



1969 - 1970

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1973 - 1974

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Nous sommes bien au siècle dernier, mais nous restons sur de jeunes belsimiliens, je ne voudrais pas leur faire de la peine.

(*) P4 = Paquet de 4 cigarettes "parisiennes" fabriquéés avec un tabac de moindre qualité. Ce paquet présentait l'avantage d'être d'un coût réduit du fait de sa quantité et de sa qualité. Je l'ai connu à 20 centimes, ce qui nous arrangeait bien,  gamins au budget réduit, pour nous les procurer, et même si le regard du débitant de tabac restait suspicieux, ne se faisant aucune illusion quant à la destination des dites cigarettes, il ne rechignait jamais à nous les vendre. On aimait à se répéter que ces cigarettes n'étaient pas chères car  fabriquées avec le tabac des mégots ramassés par les clochards sur les trottoirs parisiens !!! Nous ne pouvions que nous en persuader en voyant effectivement des clochards ramasser des mégots.

Et puis quoi, on trouve bien sur :

le Grand dictionnaire Universel du XIXème siècle de Pierre Larousse.

L'industrie des ramasseurs de mégots est une des plus importantes parmi les mille petits métiers des dessous parisiens. M. G. Macé, ancien chef de la police de sûreté, lui a consacré une page des plus intéressantes dans <>, et c'est à lui que nous empruntons la plupart des détails suivants. Les ramasseurs de mégots sont ces individus que l'on voit marcher le long de la terrasse des cafés, l'échine un peu courbée, le regard fixé à terre, quelquefois armés d'un crochet qui rappelle celui des chiffonniers. Ils forment une sorte de corporation assez étendue, ayant ses lieux de rendez-vous, ses << marchés >>, et se subdivisant en groupes possédant chacun un chef. Les fonctions de ce dernier ne sont pas une sinécure. Ses livres ne consistent qu'en un calepin crasseux ; mais encore faut-il que, se tenant au courant des événements du jour, il y inscrive les dates et les heures des événements qui attireront la foule sur tel ou tel point : mariages riches, enterrements importants, fêtes aux églises, réunions près des mairies et dans les cimetières, courses de chevaux ou autres, tout cela est soigneusement enregistré. Le prix des mégots, comme la cote des valeurs à la Bourse, a, sans qu'on sache trop pourquoi, ses hausses et ses baisses. Le gain journalier par homme est, en moyenne, de 2 francs; on a, de plus, la facilité de fumer et (tenez-vous bien, estomacs délicats) de chiquer autant de mégots que l'on veut. La récolte générale étalée sur une planche spéciale, on tire d'abord les meilleurs bouts de cigare, cotés 0 fr. 20 à 0 fr. 25 le paquet. Le reste se vend à la poignée, à raison de 0 fr. 10 aux vieillards indigents et aux ouvriers besoigneux qui forment le fond de la clientèle. Mais le commerce des déchets de cigares et de cigarettes ne se fait pas seulement au détail : il y a des richards qui le font en gros ! Ces richards traitent généralement avec les garçons de café qui leur livrent des cigares quelquefois diminués de moitié seulement; ces articles » de luxe », bien coupés et proprement arrangés, se vendent de 2 à 3 francs le paquet dans les ateliers des faubourgs.



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