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Beausemblant d'hier
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3 décembre 2011

LE PONT

Un Pont :

L'impétuosité du torrent conduit à une destruction fréquente des précédents ponts..

Pont du Bancel, sur le torrent du Bancel, au service de la route nationale N°7, est déclaré terminé avant 1800.

pont bancel 1745

 

L'histoire de ce pont trouve certainement son origine du temps des romains, puisque des inscriptions latines ont été trouvées au pied de ce pont, à l'occasion des travaux.

pont bancel 1745 3

En effet il a été découvert une pierre :

La pierre de Beausemblant, taillée dans un calcaire, a été trouvée en 1806 en creusant les fondations du pont de la rivière de Bancel, près du hameau du même nom. De forme cylindrique, elle mesure un mètre soixante-sept de hauteur et quarante centimètres de diamètre. L’inscription ne serait pas antérieure à 236. A l’origine, elle avait été transportée à Valence, dans le jardin de l’ancienne préfecture, mais après le bombardement américain du 15 août 1944, qui causa la destruction du bâtiment des services préfectoraux, elle trouva un autre lieu de conversation avant d’être portée au musée de Valence.

je n'ai pas vu cette borne à Valence, mais dans le musée d'Arles, en sont exposés plusieurs.

BORNE MILITAIRE


Voici l'inscription sur celle découverte à Bancel :

IMP CÆSAR │ G IVL VERVS │ MAXIMINVS P F │ AVG GERM SARM │ DAC MAX ET G │ IVL VERVS │ MAXIMVS │ NOBILISS │ CÆS │ MP │ IIIXX [

L’inscription développée en latin : Imperator Cæsar Gaius Julius Verus Maximinus, pius, felix, Augustus, Germanicus, Sarmaticus, Dacicus maximus, et Gaius Julius Maximus, nonobilissimus Cæsar, [millia passuum] XXIII

Et, sa traduction : A l’empereur César Caius Julius Verus Maximin, pieux, heureux Auguste, vainqueur des Germains, vainqueur des Sarmates, très grand vainqueur des Daces, et Caius Julius Verus Maxime, Très noble César, 23 mille pas

Entre la borne de Chanas et celle du pont de Bancel, nul besoin de prendre la calculatrice pour trouver 9 milles séparant ces deux points, soit 13 kilomètres et 340 mètres. En utilisant différents outils de calcul d’itinéraires routiers, accessibles par Internet, on obtient invariablement la distance de 11 kilomètres. Celle-ci peut être considérée comme étant sensiblement la même que celle qui pouvait être avec la route, qu’elle se soit appelée, selon les époques, Grande Route de Lyon en Provence et Languedoc, Route Impériale 8, Route Royale 7, Route Impériale 7 ou, encore, Route Nationale 7. "

(source : Dessemond)

 

 

Une Route :

Bancel hameau de collect okLe pont est à l'extrémité de cette photo.

 

ROUTES ET CHEMINS.

Le décret impérial du 46 décembre 1811 contient un règlement général sur la classification, la construction, la réparation et l'entretien des routes. Elles sont royales ou départementales.

ROUTES ROYALES.

Elles sont divisées en trois classes. Les frais de construction, reconstruction et entretien des routes de 1TM et de 2°" classe, sont supportés en entier par le trésor royal; ceux des routes de 3m classe le sont concurremment par le trésor et par les départemens qu'elles traversent.

Les routes royales du département de la Drome sont au nombre de cinq,  à savoir :

Route N.° 7, de Paris à Anlibes, par Lyon et Avignon.

Cest une route de 4" classe. Elle a dans le département une longueur de 117 042 mètres 74 centimètres; elle passe à Saint-Rambert, commune d'Albon, Saint-Vallier, Tain, Valence, la Paillasse , commune d'Etoile, Livron, Loriol, Montélimar, Donzère et Pierrelatte. On la nomme vulgairement route de Lyon à Marseille. C'est une des plus importantes et des plus fréquentées du royaume. On compte 123 ou 124 ponts ou ponceaux sur l'étendue qu'elle occupe dans le département. Les plus importans sont ceux de l'Isère, à la Roche; de la Drome, à Livron, et du Roubion, à Montélimar. Dans un ordre inférieur, viennent le pont de Bancel, sur la rivière de ce nom, dans la commune de Beausemblant; le pont de Saint-Vallier, sur la Galaure, elle pont de la Berre, entre Donzère et Pierrelatte : ils sont en pierre.

Pour histoire petite info :

Un premier pont en bois avait été construit sur l'Isère en 1769; mais il fut emporté par une crue de la rivière, au mois d'octobre 1778. Sous le gouvernement impérial, on en construisit un autre en bois qui coûta environ 600,000 francs. Il fut brûlé le 28 mars 1814, par ordre du maréchal Augereau, commandant en chef de l'armée de Lyon, qui, s'étant retiré avec ses troupes à Valence, après la prise de Lyon par les Autrichiens, voulut leur couper le passage, ou plutôt feignit de le vouloir; car on a dit alors et depuis qu'un pacte secret existait déjà entre lui et le chef de l'armée d'occupation.

Enfin, ce pont a été remplacé par un autre qui, commencé en 1822, a été terminé en 1825. On en admire l'élégante simplicité. Il a sept arches de 20 mètres d'ouverture chacune. Il a été construit sous la direction de M. Chabord, alors ingénieur en chef du département, et a coûté 1,375,948 francs 61 centimes.

Il existe sur ce pont un péage réglé suivant un tarif approuvé par la loi

du 5 août 1821 ; il a donné fr. cenL

En 1831 :  46.563, 25

En 1832 :  46.258, 20

En 1833 :  55.615, 70

Total     148,437 15

Terme moyen des trois années 49.479, 05

(sources N.Delacroix)

Clin d'oeil à A. Margirier qui m'a fait passer l'idée.

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