Centenaire de la grande guerre 14-18

Comme beaucoup de personnes, je suis "passionné" par les documents, récits et photos de cette guerre.

Cette année va voir fleurir bons nombres de nouveaux bouquins relatant tous les faits, batailles, témoignages et photos, parues à l'époque dans des journaux comme "le Miroir, l'Excelsior, l'illustration... ou tirées des archives de l'armée. Depuis quelques années, on voit resurgir beaucoup de photos d'amateurs et de plaques photos stéroscopiques  (illusion de relief), et tous ces nouveaux témoignages visuels donnent une autre vision de cette guerre. Ce n'est plus le soldat pris au milieu de 5 milllions d'autres, c'est le père, le fils, le mari, c'est un homme, un homme qui la vit à sa manière, la guerre,  avec les copains, les morts et la peur. Lorsque le poilu a commencé à imprimer des petits journaux, dans lesquels ils relataient la vie des tranchées, exprimés souvent avec humour, les officiers généraux ont tout bonnement interdit leurs parutions. Même ceux de l'arrière n'appréciaient pas spécialement cette presse, lorsqu'elle leur parvenait, préférant de loin les articles et les photos "patriotiques" montrant des soldats heureux de combattre. D'ailleurs, ceux de  "l'arrière" étaient persuadés, du fait de la propagande nationale, que le soldat était beaucoup mieux lotis qu'eux : il mangeait à sa fin et jouait aux cartes toute la journée !!!  C'est Joffre qui demandera aux généraux de revenir sur cet interdit et  d'envisager tous les avantages que représentaient ces journaux qui, pour sa part au quartier général des armées, servaient bien plus encore la propagande auprès des alliers, en montrant un poilu plein d'humour, de confiance et de courage.

Je vous en scanne quelques exemples

Je ne les mets pas tous, mais vous avez déjà idée de l'humour dont faisaient preuve les rédacteurs.

Certains bénéficiaient d'un tirage à plus grosse échelle, car pour pour nombre d'entre eux, c'étaient vraiment avec les moyens du bord.

(Fin de paranthèse)

Les villages qui ont été le théatre d'opérations au cours de ces 4 années vont, s'ils n'ont pas déjà un musée, pouvoir ouvrir des expositions suplémentaires car les lieux sont marqués par ce passé, mais aussi par les vestiges qui y subsistent

Sur ce front les hommes venaient de toute la france (et ses colonies), et pour notre part, dans notre région, nous n'avons que les monuments aux morts pour nous rappeler que le villageois est mort là-haut, à Verdun, dans la Marne, la Somme ... et parfois hors de nos frontières. Nous n'avons que des noms, peut être des photos, des cartes postales, lettres...

Alors, donc, pour ce centenaire j'aimerais pouvoir rendre hommage à nos poilus locaux, et pour cela j'aurais bien besoin de vous, lecteurs passagers ou assidus de mon blog. Si vous avez encore en votre possession des courriers de vos arrières grands parents, (militaire et de sa famille) des témoignages, tout ce qui concerne cette pèriode, de bien vouloir me contacter afin de convenir d'un petit rendez vous. Je scanne les documents, je ne les garde pas.

Nous pourrions ainsi suivre le parcours de nos poilus.